Assurer la sécurité
La sécurité et la tranquillité de vie sont des droits pour tous les citoyens, quel que soit leur lieu de résidence. Pour les socialistes, la sécurité est une priorité essentielle. Cette première des libertés est de la responsabilité de l’Etat.
Depuis quatre ans, les violences contre les personnes s’intensifient et ont augmenté de près de 27 %. La politique de la droite a échoué. Au lieu de faire reculer la violence, le gouvernement n’a pas distribué les moyens, de manière équitable. La police de proximité a été supprimée et la prévention abandonnée. Les inégalités face à l’insécurité se sont aggravées : les habitants des quartiers populaires et les jeunes sont deux fois plus victimes d’agressions que le reste de la population. Une délinquance endurcie est installée dans des territoires devenus des ghettos.
Pour protéger nos concitoyens et garantir une sécurité durable pour tous et partout, nous mènerons une politique de fermeté contre la délinquance et contre ses causes.
L’efficacité de la lutte contre l’insécurité appelle une démarche globale et une continuité d’action fondée sur la précocité de la prévention et de la sanction.
Pour les socialistes, le combat pour la sécurité n’est pas dissociable de leur projet de société. Face à la violence, au consumérisme, à la loi du plus fort, véhiculés par l’idéologie de la droite, il faut rétablir les valeurs de respect de la personne et des règles justes sans lesquelles il n’y a pas de vivre ensemble. Nous nous attaquerons aux causes profondes de l’incivilité et de l’insécurité : chômage, échec scolaire, absence de mixité sociale, ghettoïsation urbaine.
Nous engagerons une mobilisation générale, intense, permanente, pour combattre l’insécurité en profondeur. Nous mettrons en place une stratégie nationale de lutte contre la violence autour de priorités d’action concrètes :
- Nous mettrons fin aux inégalités face à l’insécurité en rétablissant une sécurité publique de proximité avec une implantation pérenne de la police dans tous les quartiers, dotés de capacités judiciaires pour lutter contre les trafics et l’économie souterraine. Nous offrirons aux policiers et gendarmes qui resteront un certain temps dans les territoires les plus difficiles, une rémunération et des perspectives de carrières valorisantes.
- Nous restaurerons la confiance des victimes envers la police et la justice pour briser la loi du silence. Le dépôt de plainte sera simplifié et encouragé quels que soient les conséquences sur les statistiques, la protection et l’information des victimes sera assurée tout au long de la procédure. Le service rendu au niveau local par la police et la gendarmerie sera régulièrement évalué.
- Nous voulons mieux prévenir et mieux punir la délinquance et la violence juvénile. Il faut éviter que des enfants exposés à un milieu destructeur, à des difficultés familiales ou éducatives basculent dans la délinquance. Outre les mesures de lutte contre les violences scolaires, les cellules de veilles éducatives, destinées à prendre en charge ces enfants, seront généralisées. La prévention précoce de la violence fera l’objet d’un plan gouvernemental ambitieux. Chaque acte de délinquance doit recevoir une réponse adaptée et proportionnée de la part des adultes. Les mesures éducatives et les sanctions prononcées à l’encore de mineurs seront réellement appliquées. Nous mettrons en place, pour les jeunes délinquants, des alternatives à la prison, par le développement de centres d’éducation et des chantiers d’apprentissage et d’insertion pour éviter la récidive.
- Nous adopterons un plan de lutte contre les violences conjugales et familiales et pour la protection de l’enfance et de l’adolescence en danger.
- Nous renforcerons les politiques partenariales de sécurité entre les services de l’Etat, les collectivités locales, les associations et tous les acteurs concernés. Dans ce cadre, nous oeuvrerons à rétablir une relation républicaine et pacifiée entre jeunes et police.
- Nous améliorerons la coordination entre la police, la gendarmerie et l’institution judiciaire. Nous réduirons les délais entre l’infraction, la sanction et son exécution. Alors que l’inflation carcérale et des conditions de détention criminogènes entretiennent la spirale de la criminalité, nous relancerons les sanctions par le travail d’intérêt général.
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3 commentaires:
La découverte de l'eau tiède vous appartient. Ce nest pas l'etat providence qui est en cause. Mais l'Etat lui même. Nos anciens ont ecrit des bibliothèques entières.Un Etat démocratique s'emploi à troisobjectifs:la dissolution des héritages, la formation initiale des individus,et l'assurance mutuelle contre le hasard.Ces trois points sont la base dont on doit partir, car vos trois points sont liés, partant à traiter en même temps.
Pourriez vous apporter quelques précisions sur les "centres d'éducation " et "les chantiers d'apprentissage et d'insertion" ?
A quoi ressembleront-ils ? En quoi seront-ils différents de ce qui existe déjà ? Seront-ils seulement conçus comme une alternative à l'incarcération sachant que la plupart des actes de délinquance commis par des mineurs ne sont pas punissable par des peines de prison.
Qu'en est-il de l'action dite "en milieu ouvert" qui n'est pas mentionnée dans ce blog ?
Besoin d'écrire... ce soir, j'ai été agressé par un mec dans le métro 20h Château de Vincennes - la ligne 1. Il était violent et révolté contre cette société... je me suis défendu, merci les cours de judo. Mais, vous savez ce que j'ai trouvé vraiment violent??PERSONNE n'a pris ma défense - il aurait pu me tuer et les gens faisaient comme si rien ne se passait!!!! Le mec, bon il a besoin de soins psychiatriques parce que c'est un sociopathe. Mais, c'est cette société qu'il l'a "nourrit" à le devenir en ne lui donnant pas des cadres lorsqu'il était enfant. Mais les gens autour?... leur lâcheté, leur acceptation que des mecs comme cela fasse la loi... Une communauté, ce n'est pas seulement des structures pour aider les gens comme cet homme - en fait, je crois quoique la société fasse, ces mecs vont cracheront toujours à la gueule parce que là, ce serait parce que vous le prenez en pitié. Non, je crois qu'il faut changer les gens autour - ceux qui n'ont rien fait pour faire cesser les choses. Pour faire en sorte, qu'il y ait un véritable projet de société avec des gens qui s'impliquent et se questionnent.
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