« Faire société » ne va plus aujourd’hui de soi. Notre pacte social et républicain est régulièrement confronté à ses failles et à ses échecs. La violence fait symptôme.
La sécurité, première des libertés, est un droit, un bien public qui doit être partagé par tous. Parce que l’insécurité est d’abord une réalité pour les plus démunis et les plus exposés. Parce que toute violence signifie le pouvoir des forts sur les faibles.
Nous devons parler politiquement de lutte contre l’insécurité. N’abandonnons pas ce terrain à l’émotion médiatique. Ne la laissons pas évoquer seule, et avec complaisance, la réalité des violences.
Toute action en matière de sécurité doit avoir pour horizon le « vivre ensemble ».
Comment rendre légitime et efficace une politique de sécurité publique ?
En jouant à la fois sur le temps court de la sanction et sur le temps long de l’action préventive. Soyons tout aussi durs avec l’insécurité qu’avec les causes de l’insécurité.
Nous avons besoin de politiques économiques, sociales et éducatives adaptées au traitement des causes de la délinquance. Qu’il s’agisse de logements, d’équipements et de services publics, de transports, d'emploi ou d'éducation, les logiques territoriales et partenariales sont à privilégier.
Ces politiques sont nécessaires mais non suffisantes. Car nous ne devons pas pour autant détourner les yeux, nier l’importance prise par les incivilités et les actes de violence, émanant notamment des mineurs. Osons nommer la réalité des violences, osons assumer la nécessité des règles, l’existence de contraintes, la possibilité et la réalité de sanctions.
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